Dix jours aprés l'accident de Lubrizol, des taux élevés de dioxines cancérogènes détectés jusqu'à 13 km

Et le gouvernement reste muet.
Le gouvernement disait que tout allait bien, que la fumée sentait mauvais mais qu’elle n’était pas toxique, etc. Tout cela s’avère désormais faux. La combustion de produits chimiques dangereux (qui justifie que cette usine ait été classée CEVESO seuil haut) a produit des dioxines cancérogènes qui se sont déposées sur la trajectoire de la fumée, entre autre, et qui sont présentes notamment dans les suies, dont les photos pullulent sur Internet depuis la catastrophe. Atmo Normandie surveille la qualité de l’air dans la région et ses analyses révèlent un taux “relativement élevé” de dioxines sur le capteur installé à Préaux : 12,66 picogrammes par mètres cubes d’air, pour une valeur repère régionale médiane de 3,40 : “Ces résultats veulent dire qu’il faut faire des examens complémentaires, mais ils ne permettent pas d’être rassurants, détaille Jean-Grançois Gehanno, professeur au CHU de Rouen, qui a analysé les résultats. Il y a un certain nombre de composés cancérogènes qui ont brûlé, si ça se stocke et que les populations continuent à être exposées, il y a un potentiel risque à long terme.” Notons que Préaux se situe à 13 kilomètres de l’usine et qu’il serait logique que des substances cancérogènes se soient également dispersées dans la trajectoire de la fumée, entre l’usine et Préaux (et au-delà), c’est à dire notamment en plein centre-ville de Rouen. Prudence donc pour les habitants de Rouen, même si pour l’heure, aucune consigne officielle n’a été donnée par les autorités. Increase font size. Les analyses effectuées aux alentours de l’usine Lubrizol commencent à parler et les résultats sont plutôt inquiétants, comme le prévoyaient certains spécialistes dès les premiers jours de la catastrophe. Des taux “relativement élevés” de dioxines ont été détectés dans une large zone autour du lieu de l’incendie, notamment à Préaux, un village situé à 13 km de l’usine. Le gouvernement disait que tout allait bien, que la fumée sentait mauvais mais qu’elle n’était pas toxique, etc. Tout cela s’avère désormais faux. La combustion de produits chimiques dangereux (qui justifie que cette usine ait été classée CEVESO seuil haut) a produit des dioxines cancérogènes qui se sont déposées sur la trajectoire de la fumée, entre autre, et qui sont présentes notamment dans les suies, dont les photos pullulent sur Internet depuis la catastrophe. Atmo Normandie surveille la qualité de l’air dans la région et ses analyses révèlent un taux “relativement élevé” de dioxines sur le capteur installé à Préaux : 12,66 picogrammes par mètres cubes d’air, pour une valeur repère régionale médiane de 3,40 : “Ces résultats veulent dire qu’il faut faire des examens complémentaires, mais ils ne permettent pas d’être rassurants, détaille Jean-Grançois Gehanno, professeur au CHU de Rouen, qui a analysé les résultats. Il y a un certain nombre de composés cancérogènes qui ont brûlé, si ça se stocke et que les populations continuent à être exposées, il y a un potentiel risque à long terme.” Notons que Préaux se situe à 13 kilomètres de l’usine et qu’il serait logique que des substances cancérogènes se soient également dispersées dans la trajectoire de la fumée, entre l’usine et Préaux (et au-delà), c’est à dire notamment en plein centre-ville de Rouen. Prudence donc pour les habitants de Rouen, même si pour l’heure, aucune consigne officielle n’a été donnée par les autorités.

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